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Habitats du monde - Page 8

  • Le chanvre dans la construction : un matériau qui a la fibre

     

    En commençant ce dossier nous avions déjà une vague idée du méli-mélo dans lequel nous mettons les pieds. Toutes les personnes qui ont eu affaire au chanvre pour la construction vous le dirons : "Le chanvre , un vrai sac de noeuds" selon https://www.hameaux-durables.org/fabricant-bloc-de-chaux-chanvre-vente-chanvribloc-devis-prix/

    Ce qui est assez normal lorsqu'on sait que l'industrie du chanvre a pendant longtemps produit de solides cordages notamment pour la marine, dont les noeuds sont un véritable art.

    Mais il est vrai, tant ce dossier a été complexe à mettre en place, qu'il doit être assez difficile de faire plus compliqué avec quelque chose qui, de prime abord, semble si simple.

     

    imaginez donc : on plante une graine, on récolte une plante quelques mois après, on transforme et on commercialise ! Oui mais, c'est sans compter sur le mystère, voire même le mythe qui entoure cette plante. Il semblerait que son cousin, celui aux effets psychotropes, n'y soit pas étranger !

     

    Aussi pour avoir les bonnes informations, il aura fallu emprunter un véritable labyrinthe… l'important étant de ne pas perdre le fi d'Ariane (qui dans notre contexte est en chanvre… cela va de soi).

     

    Et, faisant fi des querelles passionnelles, nous espérons avoir réalisé un dossier éclairant ou la matière première est démystifiée, la fabrication des différents produits expliquée, les acteurs questionnés, les détails techniques détaillés.

     

     

  • Maisons d’hôtes, villas de rêve

    Bien des citadins rêvent de changer de vie en ouvrant un gîte au vert ou au soleil. Mais cette aventure s’avère-t-elle aussi glamour qu’on l’imagine ? En Valais, en Provence, à Marrakech et en Toscane, quatre Suisses racontent leurs débuts et leurs activités au quotidien. Autant de précieux conseils pour ceux et celles qui souhaitent se jeter à l’eau.

     
    Ici, vous êtes comme chez vous. C’est ainsi qu’on vous accueille dans une maison d’hôte. Plus cosy, exclusive et conviviale que l’hôtel, la formule est aussi généralement meilleur marché. Une fois qu’ils l’ont testé, la plupart des clients deviennent des adeptes de ce type d’accueil familial.

    Ensuite, ils initient leurs proches et grâce au bouche-à-oreille, font grimper la cote de ces établissements. Preuve en est l’essor spectaculaire de cette tradition typiquement anglo-saxonne en Suisse où les Bed & Breakfast se multiplient comme des champignons des bois. On en compte aujourd’hui 712 sur le territoire, contre une vingtaine seulement il y a 15 ans. Même constat en Europe et particulièrement en France où leur nombre est passé de 4500 à 65 000 en quinze ans. D’autant que ce type de logements para-hôtelier monte en gamme. Jacuzzi, spa, fitness, les hôtes s’emploient à offrir de plus en plus de confort pour rivaliser avec les hôtels.


    Vague verte ou «bio-bobo», on assiste ainsi à un petit exode urbain, un besoin de retour aux sources couronné par l’accès à la propriété. La ruse : on s’offre la demeure de ses rêves et on loue des chambres pour rentabiliser voir financer l’investissement. Certes, posséder et vivre dans une superbe demeure est un rêve, mais servir les clients non-stop, durant des journées qui n’en finissent pas, peut aussi relever du cauchemar. Mieux vaut ne pas avoir qu’une motivation économique. Car on ne s’enrichit pas vraiment avec une maison d’hôte et il faut être conscient que l’activité a ses parts sombres.

    «Dans les magazines de déco, genre Côté Sud ou Critt-tti , on nous présente des maisons sublimes. Mais souvent, un an après seulement, elles sont mises en vente, explique Is Licht qui a créé sa maison Felisa avec son mari il y a 5 ans. Ce n’est pas le tout d’avoir une belle demeure, financée par l’hébergement. Si on n’aime pas recevoir les gens, on ne réussit pas dans ce métier.»

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    Devenir hôte est une profession de foi. Pour que son business marche, il faut aimer que des étrangers dorment chez soi, leur consacrer du temps, les renseigner, les accueillir même lorsqu’ils arrivent à 1 heure du matin… Toujours avec le sourire, la meilleure carte de visite. Et si au début, les travaux s’éternisent (ils durent toujours plus longtemps et coûtent toujours plus cher que prévu), que les clients n’arrivent pas en masse, que le travail est plus ardu que prévu, ne reste qu’à serrer les dents.

    Durant les trois premières années, nombreux sont ceux qui baissent les bras, et au final, ils ne sont que 20% à vivre de leur activité. Sans doute vaut-il mieux visiter les maisons d’hôtes pour s’allonger sur un hamac, que les habiter et les gérer.

     

  • Livre - Nos maisons nous empoisonnent

     

    Aussi étonnant que cela puisse paraître, l’air de nos foyers est (trop) souvent plus pollué que l’air extérieur ! À la ville comme à la campagne… Pour mieux comprendre le pourquoi du comment, il suffit de prendre connaissance de la liste impressionnante de polluants potentiels qui peuvent se trouver dans nos maisons. Par exemple, on estime à 40% les cas d’asthme chez les enfants imputables à pollution de l’air intérieur.

    Georges Méar, auteur de cet ouvrage, n’est pas issu du milieu scientifique ou médical, mais a été contraint de s’intéresser à la question car la maison qu’il s’était fait construire en 1989, était inhabitable par cause de polluants dans l’air émis par les matériaux de construction. Son ouvrage est intéressant car pour chaque problème énoncé il propose une panoplie de solutions (simples ou complexes) à mettre en oeuvre.

    C’est une autre façon d’aborder l’aspect santé dans l’habitat que sous la forme d’un guide didactique comme l’avaient déjà fait les Docteurs Suzanne et Pierre Déoux (Le guide de l’habitat sain aux Éditions Médiéco).

    Dommage que la couleur du texte soit trop claire, cela rend ce livre difficile à lire, spécialement pour ceux qui affectionnent la lecture au lit avec lampe de chevet. À ne pas mettre dans les mains d’un ami paranoïaque à tendance hypocondriaque, et qui n’a pas les moyens de déménager…

     

    "Nos maisons nous empoisonnent", Georges Méar

    Éditions Terre Vivante, 2003

    Tél. : 04 76 34 80 80

    terrevivante.org

     192 pages en bichromie
     Format : 21 x 15 cm
     Prix : 16 euros

     

     

  • Construction saine définition

    Une construction saine constitue une habitation respectueuse de son environnement et ses habitants. Pour ce faire, une construction saine utilise des matériaux non polluants pour l’environnement, génère le moins possible de déchets lors du chantier.

    Elle consomme le moins d’énergie possible tout en assurant une qualité de l’air intérieur optimum et utilise des énergies renouvelables.

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  • Les enjeux de l'habitation écologique

    Cette démarche est de plus en plus répandu pour les maisons individuelles : confortables, économes à l’usage et plus respectueuses de l’environnement, elles offrent un triple bénéfice pour leurs habitants.

    La construction devient écologique, l'habitat devient durable et constitue un investissement pour l'avenir. Mais les changements de comportements et l'avancée technologique concernent aussi le chantier de la rénovation. Sur ce marché, l'enjeu concerne l'ensemble du parc résidentiel existant soit 18 millions de maisons individuelles et 13 millions de logements collectifs dont il faudra améliorer les performances thermiques et énergétiques.

    La Capeb (Confédération de l'Artisanat et des Petites Entreprises du Bâtiment) a estimé le coût de ce chantier pour un total d'environ 600 milliards d'euros.

     

     

  • construire un toit de chaumière

    Le toit en chaume est une technique de construction traditionnelle qui remonte à des milliers d'années. Non seulement il offre une esthétique rustique et chaleureuse à une maison, mais il offre également de nombreux avantages pratiques

    Traditionnellement, en rénovation de toiture , seuls des clous de bois étaient utilisés pour solidariser la structure. Si de nouveaux clous de bois ont été taillées pour remplacer les anciens, des clous en acier sont toutefois venues parfaire cette structure. Les nouvelles poutres ont été réalisées sur place. L'oeil et la hache de l'artisan, aussi aiguisés soient-ils, n'ont pas permis d'éviter de légers espaces entre les poutres. Pour cela, un treillis de bois directement disposé sur les poutres sera fixé afin d'appliquer un enduit qui permettra d'aplanir la surface et de parfaire l'isolation.

    On retrouve localement deux types d'enduits : un mélange sable-paille-terre argileuse ou plus simplement un mélange  « bouse » de vache et paille. La maison rénovée présentera des poutres apparentes à l'extérieur et un treillis de bois enduit à la chaux à l'intérieur. La toiture et sa structure n'étaient plus en état sur la maison originelle. Un toit de chaume traditionnel sera réalisé par un maître artisan spécialisé dans ce domaine.

    Etapes de la construction d'un toit en chaume

     Préparation de la toiture

    Avant de commencer la construction du toit en chaume, il est essentiel de bien se préparer. Assurez-vous d'avoir les outils appropriés, tels que des liens de chaume, des lattes de toit, un couteau à chaume et une échelle solide. De plus, vous devrez vous assurer que la charpente de votre maison est solide et bien préparée pour supporter le poids du chaume.

      La structure du toit

    La structure du toit est l'élément clé pour assurer la durabilité et la stabilité de votre toit en chaume. Utilisez des lattes de toit de haute qualité et assurez-vous qu'elles sont correctement fixées à la charpente. Veillez à ce que la pente du toit soit appropriée pour permettre une évacuation efficace de l'eau de pluie.

      L'installation du chaume

    Maintenant que la structure du toit est prête, il est temps d'installer le chaume. Commencez par lier les brins de chaume ensemble avec les liens de chaume, puis fixez-les fermement aux lattes de toit à l'aide d'un couteau à chaume. Veillez à ce que chaque rangée de chaume chevauche la précédente pour assurer une étanchéité efficace.

    Localement, en France cette spécialité devient rare. Il s'agit en effet, de mélanger des branchages et de la paille en les disposant du bas vers le haut. Tassée au fur et à mesure par le poids de l'homme, la couverture est lissée au râteau puis égalisée avec un large outil tranchant. Solidement comprimée grâce à de larges pieux verticaux qui pointent vers le ciel, la couverture est rendue solidaire de la structure bois, ce qui lui assure un bonne résistance notamment au vent. La forte pente et le lissage de la couverture permettent d'éviter les accumulations de neige et les infiltrations d'eau.

    Traditionnellement, aucune ouverture ne laissait la fumée s'échapper. Au fil du temps, une épaisse pellicule de suie profitait à l'étanchéité et éloignait les rongeurs.

     

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    La construction de cette maison a permis de réhabiliter un bâtiment traditionnel qui tombait en ruine, de recycler l'essentiel des matériaux de ce dernier, d'initier de nombreux volontaires aux techniques de constructions traditionnelles et ainsi de contribuer au maintient des  savoir-faire locaux.

    Une fois finie, cette maison entièrement construite avec des matériaux extraits de l'environnement proche aura la noble particularité de se fondre dans son paysage, tout en rappelant aux randonneurs, les nombreux tas de foins coniques qui parsèment  les paysages de ces belles montagnes.