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Recycler une maison de bois...

Dans les Apuseni, les maisons traditionnelles présentent une structure en bois massif de type « poutres ». Cette structure « simple et brute » rend la maison traditionnelle roumaine facilement démontable. Il est ainsi courant d'acheter une maison sans le terrain, de la démonter, la déplacer, puis de la remonter sur un autre terrain. En apparence, rien de très complexe dans cette entreprise, toutefois, l'exemple du chantier de Cheia et le savoir du maître artisan, sont source d'apprentissages.

 

maison bois.JPGSi les maisons traditionnelles en bois de Roumanie présentent des similitudes, on distingue dans chaque village les signes de leur singularité (maison du charpentier, maison du meunier, etc.) et de l'inventivité de leurs occupants (décoration et gravures sur les porches, les portails, etc.). L'éventail des matériaux utilisés permet également de laisser s'exprimer les savoir-faire et les techniques. Les espaces de vie, présentent généralement la même organisation, cependant la maison principale, l'organisation de la parcelle et le positionnement des bâtiments annexes (cuisine d'été, toilettes, bâtiment agricoles, etc.) entretiennent une étroite relation avec leur proche environnement (ensoleillement, vents et situation de la parcelle, etc.).

A Cheia, la maison originelle était composée d'une pièce principale carrée, destinée à dormir, manger et cuisiner. Une entrée étroite permettait d'alimenter le feu pour fumer la viande à l'étage. La nouvelle maison devant répondre à sa vocation d'hébergement touristique, il a fallu repenser ses contours selon ces objectifs : utiliser principalement les matériaux de l'ancienne maison, respecter au maximum les méthodes traditionnelles pour la reconstruire et élargir les ouvertures pour plus de luminosité.

Le sous-bassement de la maison a été réalisé en extrayant des pierres et du sable de la rivière voisine. Cette procédure réveilla les plus conservateurs des milieux naturels chez les volontaires... Faut-il préserver un éco-système ou des savoir-faire ? Un débat était lancé ! L'encastrement des poutres a suivi le principe traditionnel de type « tenon/mortaise »

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